Battre le record du Trophée Jules Verne

Le temps à battre est de 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes, fixé en 2017 par le détenteur du Trophée Jules Verne Francis Joyon sur Idec Sport.

Le premier à annoncer leur départ fut Thomas Coville et son équipage sur Sodebo. Sodebo est le dernier né des trimarans à foils Ultime et naviguera avec un équipage de huit personnes, dont Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame.

Sodebo a franchi la ligne de départ, située entre le phare du Créac’h (Ouessant) et le Lézard dans le sud-ouest de l’Angleterre, à 0255 (CET). Pour réclamer le Trophée Jules Verne, ils doivent repasser la ligne avant le mardi 5 janvier à 02h25. Bien qu’ayant initialement changé leur mode veille pour indiquer qu’ils ne partiraient que jeudi, Franck Cammas et Charles Caudrelier, co-skippers du Maxi Edmond de Rothschild / Gitana 17, ont rapidement annoncé qu’ils partiraient eux aussi aux premières heures du Mercredi 25 novembre.

Gitana a franchi la ligne à 3 h 36 heure locale avec un équipage de six personnes: Franck Cammas, Charles Caudrelier, Erwan Israël, Yann Riou, Morgan Lagravière et David Boileau. Leur heure d’arrivée prévue pour remporter le Trophée Jules Verne est 0255 le 5 janvier.

«On pensait que les modèles [météo] resteraient assez stables en vue de prendre un départ jeudi matin, mais on voit qu’entre les dossiers américains et les dossiers européens, cela continue de diverger. Le départ que nous pensions prendre jeudi matin n’est finalement pas meilleur que celui que nous prendrons ce soir. L’attente comporte un risque que nous ne voulons pas prendre car les délais annoncés sur l’Atlantique Nord seraient alors moins bons », a expliqué Cammas alors qu’ils se préparaient à partir.

«Le fait que notre concurrent direct soit parti sur l’eau change un peu la donne, mais c’est surtout la météo qui dicte notre départ. Nous ne nous précipitons pas, c’est une fenêtre que nous avons regardée, ce n’est pas grand, et les incertitudes persistent. Mais il y a de moins en moins de raisons de ne pas le prendre. Les modèles divergent encore pour l’Atlantique Sud, mais il serait dommage de laisser passer l’occasion. Nous allons et nous verrons si cela se concrétise.

Réclamer le Trophée Jules Verne est un défi surhumain
Les vitesses que ces trimarans peuvent désormais atteindre sont extraordinaires. «Aujourd’hui, notre gros problème est la cavitation, car nous atteignons des vitesses très élevées, 45 ou 46 nœuds», a déclaré le co-skipper de Gitana Caudrelier à Yachting World.

«Nous avons réussi à pousser la vitesse maximale avant cavitation d’environ 40-42 nœuds à 44-45 nœuds, donc c’est un grand pas. Le bateau n’a jamais été aussi rapide. La technologie est fournie par SEO Inside.